Google suspend toutes ses relations commerciales avec Huawei
Pas d'impact pour les téléphones en circulation
C'est officiel : Google, Intel, Qualcomm et d'autres géants étasuniens ont cessé toutes relations avec Huawei suite aux pressions de Washington. Un coup dur pour le fabricant chinois.
Mise à jour
20/05/2019 à 11:47
La réponse de Huawei n'a pas tardé. Quelques heures après l'annonce de l'embargo, le constructeur chinois a répondu à Google via un communiqué de presse relayé par le site WinFuture :
« Huawei a contribué de manière significative au développement et à la croissance d'Android dans le monde entier. En tant que partenaire clé d'Android, nous avons travaillé de près sur la plateforme open source de l'OS pour développer un écosystème qui répond à la fois aux besoins des utilisateurs et de l'industrie.
Huawei continuera de fournir des mises à jour de sécurité pour tous les smartphones et tablettes Huawei et Honor existants. Ceci s'applique aux appareils vendus et en stock dans le monde entier.
Nous continuerons à travailler au développement d'un écosystème logiciel sûr et durable afin d'offrir la meilleure expérience utilisateur possible dans le monde entier. »
Une réponse qui ne dit en réalité pas grand-chose, si ce n'est que les téléphones en circulation continueront de recevoir les mises à jour de sécurité. Rien n'est dit sur les mises à jour majeur de l'OS ou sur de potentielles contre-attaques industrielles. L'évocation de la "plateforme open-source" signifie cela dit que Huawei semble prêt à lancer un nouvel OS basé sur les briques libres d'Android.
Les relations sino-américaines se refroidissent. Google a suspendu toutes ses activités en cours avec Huawei ce dimanche 19 mai 2019. Dans la foulée, Intel, Qualcomm et Broadcom, d'autres géants nord-américains, ont également été contraints de résilier leurs contrats avec le constructeur chinois. Les prochains smartphones Huawei et Honor n'auront donc pas accès à l'écosystème Google ni aux puces américaines. Il s'agit d'un vrai coup dur pour les affaires du numéro 2 mondial, qui pourrait mettre en péril sa position sur le marché à l'international. Joint par nos soins, Huawei n'a pas encore souhaité réagir. Plus de mise à jour d'OS
Les relations empiraient depuis quelques jours entre Huawei et le gouvernement US. Mercredi 15 mai, le département du Commerce plaçait Huawei sur la liste des entreprises “pouvant mettre en péril la sécurité nationale”. Depuis, chaque firme des États-Unis souhaitant vendre des composants ou des services au chinois doit obtenir l'accord du gouvernement. Et visiblement, ils sont plusieurs à ne pas l'avoir eu.
C'est Reuters qui a dévoilé la nouvelle ce dimanche. Dans la foulée, The Verge a confirmé, avant que Google n'officialise l'histoire via Twitter, ajoutant une nuance des plus importantes. “Nous vous assurons que nous nous plions aux demandes du gouvernement américain, les services Google continueront de fonctionner sur vos terminaux Huawei en circulation”, explique le géant. Les futurs terminaux Huawei seront donc les seuls concernés par cet embargo américain. Ils se verront amputés du Play Store, des apps Google (Gmail, Youtube, Google Maps, Chrome, etc.), mais aussi de l'ensemble des mises à jour de sécurité proposées par Google.
D'après Reuters France, si les mobiles en circulation peuvent continuer à utiliser les apps Google, ils ne recevront par contre plus de mise à jour de l'OS. Bye bye Android Q sur les Mate 20 et P30.Prévoyant, le constructeur chinois a préparé un plan de secours et a développé dans son coin un système d'exploitation alternatif à Android, justement afin de faire face à ce genre de déconvenue. Seulement voilà, pas sûr qu'il soit tout à fait stable.
Source =Les numeriques
Pas d'impact pour les téléphones en circulation
C'est officiel : Google, Intel, Qualcomm et d'autres géants étasuniens ont cessé toutes relations avec Huawei suite aux pressions de Washington. Un coup dur pour le fabricant chinois.
Mise à jour
20/05/2019 à 11:47
La réponse de Huawei n'a pas tardé. Quelques heures après l'annonce de l'embargo, le constructeur chinois a répondu à Google via un communiqué de presse relayé par le site WinFuture :
« Huawei a contribué de manière significative au développement et à la croissance d'Android dans le monde entier. En tant que partenaire clé d'Android, nous avons travaillé de près sur la plateforme open source de l'OS pour développer un écosystème qui répond à la fois aux besoins des utilisateurs et de l'industrie.
Huawei continuera de fournir des mises à jour de sécurité pour tous les smartphones et tablettes Huawei et Honor existants. Ceci s'applique aux appareils vendus et en stock dans le monde entier.
Nous continuerons à travailler au développement d'un écosystème logiciel sûr et durable afin d'offrir la meilleure expérience utilisateur possible dans le monde entier. »
Une réponse qui ne dit en réalité pas grand-chose, si ce n'est que les téléphones en circulation continueront de recevoir les mises à jour de sécurité. Rien n'est dit sur les mises à jour majeur de l'OS ou sur de potentielles contre-attaques industrielles. L'évocation de la "plateforme open-source" signifie cela dit que Huawei semble prêt à lancer un nouvel OS basé sur les briques libres d'Android.
Les relations sino-américaines se refroidissent. Google a suspendu toutes ses activités en cours avec Huawei ce dimanche 19 mai 2019. Dans la foulée, Intel, Qualcomm et Broadcom, d'autres géants nord-américains, ont également été contraints de résilier leurs contrats avec le constructeur chinois. Les prochains smartphones Huawei et Honor n'auront donc pas accès à l'écosystème Google ni aux puces américaines. Il s'agit d'un vrai coup dur pour les affaires du numéro 2 mondial, qui pourrait mettre en péril sa position sur le marché à l'international. Joint par nos soins, Huawei n'a pas encore souhaité réagir. Plus de mise à jour d'OS
Les relations empiraient depuis quelques jours entre Huawei et le gouvernement US. Mercredi 15 mai, le département du Commerce plaçait Huawei sur la liste des entreprises “pouvant mettre en péril la sécurité nationale”. Depuis, chaque firme des États-Unis souhaitant vendre des composants ou des services au chinois doit obtenir l'accord du gouvernement. Et visiblement, ils sont plusieurs à ne pas l'avoir eu.
C'est Reuters qui a dévoilé la nouvelle ce dimanche. Dans la foulée, The Verge a confirmé, avant que Google n'officialise l'histoire via Twitter, ajoutant une nuance des plus importantes. “Nous vous assurons que nous nous plions aux demandes du gouvernement américain, les services Google continueront de fonctionner sur vos terminaux Huawei en circulation”, explique le géant. Les futurs terminaux Huawei seront donc les seuls concernés par cet embargo américain. Ils se verront amputés du Play Store, des apps Google (Gmail, Youtube, Google Maps, Chrome, etc.), mais aussi de l'ensemble des mises à jour de sécurité proposées par Google.
D'après Reuters France, si les mobiles en circulation peuvent continuer à utiliser les apps Google, ils ne recevront par contre plus de mise à jour de l'OS. Bye bye Android Q sur les Mate 20 et P30.Prévoyant, le constructeur chinois a préparé un plan de secours et a développé dans son coin un système d'exploitation alternatif à Android, justement afin de faire face à ce genre de déconvenue. Seulement voilà, pas sûr qu'il soit tout à fait stable.
Source =Les numeriques
Commentaire