Tweet
Assurer son GSM, utile ou non ?
Est-il préférable ou nonde souscrire une assurance spécifique pour son GSMou son smartphone ? La réponse de Test-Achats est catégorique : « C’est non ! ».
« Vingt-cinq GSM volés en Belgique par heure, 1 000 sinistres par jour (accidentels ou oxydation), coût de réparation moyen de 130 €. » Rien qu’à lire ces statistiques sur le site de BelCompany, le consommateur n’a qu’une envie ou presque : souscrire une assurance pour son GSM ou son smartphone. Une envie que l’on peut comprendre aisément puisque ces petits bijoux de technologie peuvent coûter très cher, jusqu’à plusieurs centaines d’euros.
Mais au fond assurer son téléphone portable, est-ce bien nécessaire ? Du côté de Test-Achats, la réponse fuse ; c’est un non catégorique. « Nous avons déjà étudié ce type de contrats par le passé,signale Jean-Philippe Ducart, porte-parole. Et non, ce n’est pas très utile car les produits proposés actuellement sur le marché belge présentent tellement d’exclusions et de restrictions que les cas qui intéressent vraiment les consommateurs n’interviennent pas. »
Et Jean-Philippe Ducart de prendre l’exemple du vol d’un smartphone. « Pour pouvoir prétendre recevoir une indemnité en cas de vol, vous devez bien souvent répondre à toute une série de conditions.
Exemple : le vol a-t-il été commis avec violence ? À Test-Achats, nous avons recueilli le témoignage de plusieurs personnes qui, malgré le fait qu’elles aient déposé plainte à la police, ont été rembarrées par les magasins et opérateurs.
Bref, ceux-ci trouvent de bons prétextes pour refuser de rembourser les dommages subis par le consommateur. »
Un problème qui se pose également quant à l’application de la garantie. Selon la loi du 1er septembre 2004, le consommateur bénéficie d’une garantie légale de deux ans sur tout bien acheté. Dans les 6 premiers mois à compter de l’achat, c’est sur le vendeur que repose la charge de la preuve. Le système s’inverse par la suite ; à ce moment-là, c’est à l’acheteur de « démontrer qu’un défaut de conformité existait au moment de la délivrance, mais qu’il s’est seulement manifesté plus tard », peut-on lire sur le site du Crioc. « C’est là que le bât blesse, commente le porte-parole de Test-Achats. Tant il est difficile de prouver quoi que ce soit. »
Épluchez le contrat
Envie malgré tout de souscrire une assurance pour votre téléphone portable ? Renseignez-vous d’abord sur la couverture offerte par les polices que vous possédez déjà. Comme l’assurance incendie qui protège parfois contre les vols commis à l’extérieur de l’habitation, à condition qu’ils soient commis avec « menace et violence » : « Si vous avez oublié votre manteau au restaurant et que vous constatez ensuite que votre smartphone a disparu, l’assurance ne paiera pas au motif qu’est stipulée dans votre contrat cette garantie, fait remarquer Wauthier Robyns, porte-parole d’Assuralia. Mais en cas de vol qualifié, vous serez remboursé en fonction des termes de la police.
Ce n’est qu’un exemple. Rien n’est inconcevable. »
Autre conseil : lisez attentivement le contrat avant de le signer. Que couvre exactement l’assurance ? Quelles sont les restrictions prévues ?
Quel est le montant de la franchise ? Quid des plafonds éventuels d’indemnisation ?…. « Et une fois que vous avez en main tous ces éléments, que vous avez pris conscience des risques, vous n’avez plus qu’à vous poser une question : faut-il oui ou non que je m’assure ? Une question face à laquelle chacun se positionnera comme il l’entend », conclut Wauthier Robyns.
Source: L'Avenir .net
« Vingt-cinq GSM volés en Belgique par heure, 1 000 sinistres par jour (accidentels ou oxydation), coût de réparation moyen de 130 €. » Rien qu’à lire ces statistiques sur le site de BelCompany, le consommateur n’a qu’une envie ou presque : souscrire une assurance pour son GSM ou son smartphone. Une envie que l’on peut comprendre aisément puisque ces petits bijoux de technologie peuvent coûter très cher, jusqu’à plusieurs centaines d’euros.
Mais au fond assurer son téléphone portable, est-ce bien nécessaire ? Du côté de Test-Achats, la réponse fuse ; c’est un non catégorique. « Nous avons déjà étudié ce type de contrats par le passé,signale Jean-Philippe Ducart, porte-parole. Et non, ce n’est pas très utile car les produits proposés actuellement sur le marché belge présentent tellement d’exclusions et de restrictions que les cas qui intéressent vraiment les consommateurs n’interviennent pas. »
Et Jean-Philippe Ducart de prendre l’exemple du vol d’un smartphone. « Pour pouvoir prétendre recevoir une indemnité en cas de vol, vous devez bien souvent répondre à toute une série de conditions.
Exemple : le vol a-t-il été commis avec violence ? À Test-Achats, nous avons recueilli le témoignage de plusieurs personnes qui, malgré le fait qu’elles aient déposé plainte à la police, ont été rembarrées par les magasins et opérateurs.
Bref, ceux-ci trouvent de bons prétextes pour refuser de rembourser les dommages subis par le consommateur. »
Un problème qui se pose également quant à l’application de la garantie. Selon la loi du 1er septembre 2004, le consommateur bénéficie d’une garantie légale de deux ans sur tout bien acheté. Dans les 6 premiers mois à compter de l’achat, c’est sur le vendeur que repose la charge de la preuve. Le système s’inverse par la suite ; à ce moment-là, c’est à l’acheteur de « démontrer qu’un défaut de conformité existait au moment de la délivrance, mais qu’il s’est seulement manifesté plus tard », peut-on lire sur le site du Crioc. « C’est là que le bât blesse, commente le porte-parole de Test-Achats. Tant il est difficile de prouver quoi que ce soit. »
Épluchez le contrat
Envie malgré tout de souscrire une assurance pour votre téléphone portable ? Renseignez-vous d’abord sur la couverture offerte par les polices que vous possédez déjà. Comme l’assurance incendie qui protège parfois contre les vols commis à l’extérieur de l’habitation, à condition qu’ils soient commis avec « menace et violence » : « Si vous avez oublié votre manteau au restaurant et que vous constatez ensuite que votre smartphone a disparu, l’assurance ne paiera pas au motif qu’est stipulée dans votre contrat cette garantie, fait remarquer Wauthier Robyns, porte-parole d’Assuralia. Mais en cas de vol qualifié, vous serez remboursé en fonction des termes de la police.
Ce n’est qu’un exemple. Rien n’est inconcevable. »
Autre conseil : lisez attentivement le contrat avant de le signer. Que couvre exactement l’assurance ? Quelles sont les restrictions prévues ?
Quel est le montant de la franchise ? Quid des plafonds éventuels d’indemnisation ?…. « Et une fois que vous avez en main tous ces éléments, que vous avez pris conscience des risques, vous n’avez plus qu’à vous poser une question : faut-il oui ou non que je m’assure ? Une question face à laquelle chacun se positionnera comme il l’entend », conclut Wauthier Robyns.
Source: L'Avenir .net
Commentaire