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Tout Pour L'umts... Et Sa Suite

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    La Belgique n'est pas le monde. Alors que sa part du marché belge des téléphones mobiles ne cesse de diminuer au point d'être aujourd'hui quasi insignifiante, Motorola connaîtrait une importante progression des ventes à l'échelle de la planète. Au premier trimestre de cette année, nous avons produit 25,3 millions de téléphones, indique Laith Sadiq, directeur de la stratégique de Motorola pour l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient.



    Cette augmentation serait principalement due à la forte demande pour les GSM équipés d'appareils photo numériques. Au niveau des utilisateurs, l'engouement actuel pour le MMS apparaît pourtant limité. Le succès du MMS dépend du taux de pénétration de la technologie, explique Laith Sadiq. Posséder un camera-phone ne sert pas à grand-chose si le correspondant n'en a pas. Il faut d'abord attendre que la base installée soit suffisante. En somme, le MMS devrait réellement démarrer le jour où chacun des deux membres d'un couple disposera d'un appareil compatible, doté d'un appareil photo numérique.



    Nous avons augmenté nos parts de marché en Europe, en Asie du Sud-Est, en Inde et en Corée, et avons maintenu notre leadership en Amérique du Nord, en Amérique latine et en Chine, souligne Laith Sadiq. Ce succès rencontré dans les terminaux mobiles (un secteur qui représente environ 38 % du chiffre global de Motorola) connaît un écho dans le domaine des infrastructures. Là encore, nous avons progressé, affirme Laith Sadiq. Et le responsable de l'entreprise de préciser que Motorola équipe aujourd'hui quatorze des dix-neuf plus importants opérateurs téléphoniques de la planète dont China Mobile (161,3 millions d'abonnés), Vodafone (124,4), Deutsche Telekom (68,1) ou France Télécom (49,6). Si l'information est exacte, il faut préciser que la plupart de ces opérateurs n'ont pas confié la réalisation de l'ensemble de leurs réseaux à un seul fabricant et que Motorola n'est donc pas le seul à travailler pour ces quatorze opérateurs... En infrastructure, nous pensons que notre croissance va se prolonger, indique Laith Sadiq. Les potentiels de développement de l'Europe de l'Est, de la Russie et de l'Amérique du Sud sont très importants.



    La principale raison de cet optimisme ? Le décollage attendu de la troisième génération de téléphonie mobile (3G, aussi appelé UMTS) dont l'entreprise américaine attend beaucoup, tant au niveau des infrastructures que des terminaux mobiles. Pour ces derniers, il table sur une part de marché comprise entre 25 et 30 %. En Belgique, Proximus a récemment débuté la phase commerciale de l'UMTS avec une offre destinée aux professionnels. Nous avons prévu le démarrage des services 3G destinés aux consommateurs au cours du premier semestre 2005, rappelle Jean-Luc Van Kerckhoven, porte-parole de Proximus. La vidéo-téléphonie devrait être l'un des principaux arguments mis en avant pour séduire le grand public. Chez Mobistar et Base, on indique qu'aucune date de début des opérations n'a encore été fixée. Les deux opérateurs précisent cependant que ce sera avant la fin de l'année prochaine.



    Le lancement de la 3G n'en est qu'à ses débuts, mais le calendrier est précis, souligne de son côté Laith Sadiq. L'Europe de l'Ouest a débuté depuis deux ans. Pour l'Afrique, l'Europe orientale, la Russie, la Chine, l'Inde et l'Australie, le démarrage s'étend sur cette année et 2005. Pour le continent américain, tant nord que sud, ce sera 2005-2006. Le responsable de Motorola reconnaît une certaine lenteur à la mise en route en Europe occidentale : Nous prévoyons que le véritable démarrage s'étalera entre la fin de cette année, principalement à l'époque des fêtes, et 2005.



    A ce stade, nous avons déjà vendu plus de 750.000 appareils 3G rien qu'en Europe, souligne Ward Vermoere, Senior Manager 3G Product Operations de Motorola. Et on parle ici de modèles « dual mode » qui permettent une exploitation indifféremment que l'utilisateur bénéficie d'un réseau 3G ou GSM/GPRS. Dans un premier temps, nous avons mis sur le marché une proposition destinée au marché professionnel (« PC data card »), puis une offre pensée pour les consommateurs. Pourquoi un particulier succombera-t-il à l'UMTS ? Parce que son appareil lui permettra de surfer sur internet, de visualiser des fichiers vidéo en streaming, de voir son correspondant tout en lui parlant, de télécharger et lire des documents audio et vidéo, d'exploiter des services de localisation géographique (GPS), etc. Initialement, ce sont les services de vidéo-téléphonie qui devraient le plus séduire les consommateurs. Mais, comme pour le MMS, l'exploitation réelle de cette fonction requiert une base installée. En parallèle, et dès le lancement, il faudra dès lors proposer d'autres services comme de la vidéo ou de l'audio « on demand ».



    Vu les reports successifs et la relative lenteur de sa mise en route, certains en venaient à parler de la troisième génération de téléphonie mobile comme d'une Arlésienne. En réalité, ce délai aurait été mis à profit par les fabricants pour améliorer leur copie. Sur le plan technique, nous en sommes déjà à la deuxième génération de nos terminaux destinés à l'UMTS, souligne Ward Vermoere. L'A1000, avec fonction appareil photo numérique d'une résolution de 1,2 million de pixels, tournera sous Symbian. Ce système d'exploitation (NDLR, également retenu par Nokia, Sony-Ericsson, Siemens, Samsung ou Panasonic) constitue un meilleur choix que Windows Mobile, ne serait-ce qu'en raison de sa plus faible consommation électrique. Parallèlement aux améliorations techniques, nous continuons à réduire la taille des combinés. En 2002, un appareil 3G avait un volume environ 60 % supérieur à celui d'un GSM. L'an dernier, ce supplément était tombé à 40 %. Aujourd'hui, il n'est plus que de 15 %. Et, l'année prochaine, nous serons en mesure de produire des appareils 3G qui, à performances égales, occuperont le même volume que les modèles GSM. Et puis, nous travaillons aussi sur les performances des terminaux. Cette année, un appareil 3G atteint 5 fois la vitesse permise par le GPRS. L'année prochaine, ce sera vingt fois...

    source: lesoir.be
    Fichiers attachés
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