Le projet de loi sur l'ouverture des réseaux câblés à la concurrence, soumis à l'approbation finale de la Commission européenne, comprend plusieurs amendements dont un qui précise que Belgacom n'aura pas le droit d'accéder à la plate-forme de télévision numérique et à l'offre large bande du câble, peut-on lire vendredi dans L'Echo.
La proposition de réglementation du marché du câble, souhaitée par l'Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT) a été soumise à consultation publique et les deux télédistributeurs Voo et Telenet, opposés au projet, en ont profité pour faire part de leurs considérations.
Le texte, qui servira de base à une modification de la loi et qui vient d'arriver sur la table de la Commission européenne, a finalement été amendé par rapport au projet initial.
S'il prévoit toujours que l'opérateur câblé "puissant" (Telenet, Brutélé, Voo) devra autoriser, sous certaines conditions, un opérateur alternatif à utiliser son réseau pour proposer des services de télévision ou d'internet haut débit, il prévoit une exception. Belgacom ne pourra en effet "ni accéder à leurs plates-formes de TV numérique, ni à l'offre de revente de l'internet large bande", précise le quotidien.
Pour se justifier les régulateurs expliquent que Belgacom se trouve déjà dans une position particulière par rapport aux autres opérateurs, que l'entreprise commercialise déjà des services de détail de télévision numérique dans presque toute la zone de couverture des câblo-opérateurs et que "cela s'oppose aux objectifs généraux du cadre réglementaire, en particulier l'encouragement des investissements efficaces en matière d'infrastructures".
Si le texte est approuvé par l'Europe, les câblos seraient dès lors confrontés à une concurrence moins imposante, conclut le quotidien.
La proposition de réglementation du marché du câble, souhaitée par l'Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT) a été soumise à consultation publique et les deux télédistributeurs Voo et Telenet, opposés au projet, en ont profité pour faire part de leurs considérations.
Le texte, qui servira de base à une modification de la loi et qui vient d'arriver sur la table de la Commission européenne, a finalement été amendé par rapport au projet initial.
S'il prévoit toujours que l'opérateur câblé "puissant" (Telenet, Brutélé, Voo) devra autoriser, sous certaines conditions, un opérateur alternatif à utiliser son réseau pour proposer des services de télévision ou d'internet haut débit, il prévoit une exception. Belgacom ne pourra en effet "ni accéder à leurs plates-formes de TV numérique, ni à l'offre de revente de l'internet large bande", précise le quotidien.
Pour se justifier les régulateurs expliquent que Belgacom se trouve déjà dans une position particulière par rapport aux autres opérateurs, que l'entreprise commercialise déjà des services de détail de télévision numérique dans presque toute la zone de couverture des câblo-opérateurs et que "cela s'oppose aux objectifs généraux du cadre réglementaire, en particulier l'encouragement des investissements efficaces en matière d'infrastructures".
Si le texte est approuvé par l'Europe, les câblos seraient dès lors confrontés à une concurrence moins imposante, conclut le quotidien.
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