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Attention france avrtisseurs radars brides

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  • Attention france avrtisseurs radars brides

    Si les avertisseurs de radars sont à nouveau autorisés en France, ils ne pourront plus avertir de l’emplacement exact des radars. Explications.

    Le 11 mai dernier, la France annonçait son intention de durcir les sanctions contre la vitesse et l’alcool au volant. Conséquence : en plus de la suppression progressive des panneaux indiquant la présence de radars fixes, les avertisseurs de radars sont interdits sur le sol hexagonal. Du moins, c’est ce qui était prévu avant que le gouvernement Fillon ne fasse marche arrière sous la pression des associations d’automobilistes.
    En s’accordant, il y a quelques jours, sur un protocole avec Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, les fournisseurs d’aide à la conduite (Afftac) comme Coyote ou Wikango ont obtenu le droit de continuer à commercialiser leurs produits en France. « L’utilité du principe communautaire de nos appareils est aujourd’hui reconnue comme un élément clef de la sécurité routière », pavoise même le président de l’Afftac.
    Une victoire, certes, mais à quel prix ? Car, si le gouvernement français semble avoir plié en partie sous les lobbies de l’automobile, l’Afftac n’a pas de quoi se réjouir. C’est qu’en y regardant de plus près, le protocole apparaît comme un compromis dérisoire pour les routiers. « Les membres de l’Afftac se sont engagés à ne plus indiquer la localisation des radars fixes ou mobiles ainsi que celles des contrôles routiers opérés par les forces de l’ordre. »
    Bref, les avertisseurs de radars n’indiqueront plus les radars.
    « Les utilisateurs sont les pigeons »
    Tout comme les applications pour smartphones, Coyote et consorts devront modifier leur base de données endéans les 4 mois.

    À l’inverse de la Belgique où rien ne change, les automobilistes français qui possèdent un avertisseur de radars se contenteront de l’annonce de « sections de voies dangereuses » – longs de 4 km sur autoroute, 2 km hors agglomération et 300 m en ville – et de « points de danger précis » – passage à niveau, travaux routiers… – par l’État ou par les utilisateurs. Des utilisateurs qui continuent de se plaindre sur internet. « Les utilisateurs d’avertisseurs sont, au même titre que l’Afftac, les grands pigeons de cet accord », « S’ils ne détectent plus les radars, pourquoi payer les abonnements ? », « Après que l’Afftac ait baissé son pantalon face à Guéant, que va-t-il donc se passer ? » Autant de réactions d’internautes déçus qui préoccupent les fournisseurs. « Même si aucun changement n’est prévu en Belgique, c’est clair que du côté de nos collègues français, on est inquiet de l’évolution de la situation », raconte Anne Potemans, porte-parole de Coyote Benelux.

    Surtout que l’initiative française pourrait donner des idées aux autres pays européens dans lesquels sont implantés Wikango ou encore Avertinoo.
    Sans possibilité de pouvoir avertir les automobilistes des radars à proximité, la vente d’avertisseurs devrait diminuer fortement en France.

    À moins que les utilisateurs ne trouvent la parade en signalant la présence d’un radar comme un accident.¦
    Attention l'emploi d'avertisseurs de radars pour les touristes Belges en France seront sanctionnés.
    Source: L'AVENIR NET
    Dernière modification par geo10, 03 août 2011, 22h35.
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