Afin d'appréhender au mieux les optimisations utiles au bon fonctionnement d'un SSD, il convient d'en connaître les principes de fonctionnement fondamentaux. Avant tout, il faut garder à l'esprit qu'un SSD n'a de disque que le nom. Il suffit d'en ouvrir un pour se rendre compte de l'absence totale de plateau circulaire ou de quelque autre élément en rotation. En réalité, une fois décortiqué, un SSD ressemble bien plus à une barrette mémoire qu'à autre chose. Et pour cause : il est constitué essentiellement de puces mémoire. A la différence de la RAM, il s'agit heureusement de mémoire flash, capable de conserver ses données lorsqu'elle n'est plus sous tension.
Les avantages de cette technologie par rapport à celle des disques durs classiques sont nombreux. L'absence de pièce mécanique évite les problèmes d'usure, de fragilité face aux chocs, de dégagement de chaleur, de nuisances sonores, de consommation électrique excessive. Et globalement, les performances sont bien meilleures grâce à des taux de transfert élevés (souvent de l'ordre de 300 Mo/s contre 100 Mo/s en moyenne) et des temps d'accès très faible (moins de 0,1 ms contre 10 ms).
Le revers de la médaille
La perfection n'étant pas de ce monde, les SSD possèdent hélas leur (petit) lot de défauts. Historiquement, les premiers modèles souffraient d'une baisse des performances en écriture avec le temps. On le sait, lorsqu'un utilisateur ou que le système d'exploitation lui-même efface un fichier, il se contente d'en supprimer la référence dans la table d'allocation des fichiers. Mais, physiquement, les données restent inscrites sur le support tant qu'elles ne sont pas recouvertes par d'autres. Ce processus n'a pas d'incidence sur les performances d'un disque standard, car le temps d'écriture sur un espace vide ou occupé y est identique. En revanche, la manière dont fonctionnent les SSD au plus bas niveau entraîne un ralentissement lorsque le système écrit sur une cellule déjà pleine, par rapport à une cellule vide. Voilà pourquoi les performances peuvent se dégrader une fois que toutes les cellules du disque ont été utilisées au moins une fois. Heureusement, une parade existe. Il s'agit de la commande TRIM, désormais prise en charge par les systèmes d'exploitation modernes (Windows 7, Mac OS X Lion, Linux 2.6.33). En toute transparence pour l'utilisateur, cette commande réinitialise immédiatement et réellement les secteurs marqués comme effacés, ce qui garantit des performances maximales lors de la prochaine opération d'écriture en ces endroits.
L'autre inconvénient majeur des SSD provient du type de mémoire flash utilisé pour la plupart d'entre eux. Alors que les modèles haut de gamme réservés à un usage professionnel embarquent de la mémoire SLC (Single Level Cell), les disques abordables pour le grand public privilégient la MLC (Multi Level Cell). La différence fondamentale ? Les cellules élémentaires des premiers ne peuvent stocker qu'un seul bit à la fois, tandis que celles des seconds peuvent en stocker plusieurs.
La différence concrète ? Des performances inférieures de la part des MLC et, surtout, une durée de vie nettement revue à la baisse. Alors qu'on considère généralement que la mémoire SLC supporte 100 000 cycles d'écriture/effacement, la MLC est susceptible de jeter l'éponge au bout de 10 000. Même dans l'absolu, ce nombre peut d'ailleurs paraître bien faible au regard de l'usage intensif que nous faisons tous de nos ordinateurs. Mais pas de panique, les contrôleurs embarqués dans les SSD répartissent au mieux les écritures, de manière à ce qu'aucune cellule ne soit exagérément sollicitée par rapport aux autres. De plus, les disques se réservent une quantité de mémoire "cachée", inaccessible à l'utilisateur, pour remplacer en toute transparence d'éventuels blocs devenus défectueux. Au final, la durée de vie d'un SSD reste officiellement comparable à celle d'un disque classique. Ce qui n'empêche pas de mettre toutes les chances de son côté en optimisant son comportement et son OS...
La suite sur Clubic.com : Optimiser et utiliser au mieux son SSD : Le SSD : un disque dur pas comme les autres http://www.clubic.com/disque-dur-mem...#ixzz1Yn6AND1K
Informatique et high tech
Les avantages de cette technologie par rapport à celle des disques durs classiques sont nombreux. L'absence de pièce mécanique évite les problèmes d'usure, de fragilité face aux chocs, de dégagement de chaleur, de nuisances sonores, de consommation électrique excessive. Et globalement, les performances sont bien meilleures grâce à des taux de transfert élevés (souvent de l'ordre de 300 Mo/s contre 100 Mo/s en moyenne) et des temps d'accès très faible (moins de 0,1 ms contre 10 ms).
Le revers de la médaille
La perfection n'étant pas de ce monde, les SSD possèdent hélas leur (petit) lot de défauts. Historiquement, les premiers modèles souffraient d'une baisse des performances en écriture avec le temps. On le sait, lorsqu'un utilisateur ou que le système d'exploitation lui-même efface un fichier, il se contente d'en supprimer la référence dans la table d'allocation des fichiers. Mais, physiquement, les données restent inscrites sur le support tant qu'elles ne sont pas recouvertes par d'autres. Ce processus n'a pas d'incidence sur les performances d'un disque standard, car le temps d'écriture sur un espace vide ou occupé y est identique. En revanche, la manière dont fonctionnent les SSD au plus bas niveau entraîne un ralentissement lorsque le système écrit sur une cellule déjà pleine, par rapport à une cellule vide. Voilà pourquoi les performances peuvent se dégrader une fois que toutes les cellules du disque ont été utilisées au moins une fois. Heureusement, une parade existe. Il s'agit de la commande TRIM, désormais prise en charge par les systèmes d'exploitation modernes (Windows 7, Mac OS X Lion, Linux 2.6.33). En toute transparence pour l'utilisateur, cette commande réinitialise immédiatement et réellement les secteurs marqués comme effacés, ce qui garantit des performances maximales lors de la prochaine opération d'écriture en ces endroits.
L'autre inconvénient majeur des SSD provient du type de mémoire flash utilisé pour la plupart d'entre eux. Alors que les modèles haut de gamme réservés à un usage professionnel embarquent de la mémoire SLC (Single Level Cell), les disques abordables pour le grand public privilégient la MLC (Multi Level Cell). La différence fondamentale ? Les cellules élémentaires des premiers ne peuvent stocker qu'un seul bit à la fois, tandis que celles des seconds peuvent en stocker plusieurs.
La différence concrète ? Des performances inférieures de la part des MLC et, surtout, une durée de vie nettement revue à la baisse. Alors qu'on considère généralement que la mémoire SLC supporte 100 000 cycles d'écriture/effacement, la MLC est susceptible de jeter l'éponge au bout de 10 000. Même dans l'absolu, ce nombre peut d'ailleurs paraître bien faible au regard de l'usage intensif que nous faisons tous de nos ordinateurs. Mais pas de panique, les contrôleurs embarqués dans les SSD répartissent au mieux les écritures, de manière à ce qu'aucune cellule ne soit exagérément sollicitée par rapport aux autres. De plus, les disques se réservent une quantité de mémoire "cachée", inaccessible à l'utilisateur, pour remplacer en toute transparence d'éventuels blocs devenus défectueux. Au final, la durée de vie d'un SSD reste officiellement comparable à celle d'un disque classique. Ce qui n'empêche pas de mettre toutes les chances de son côté en optimisant son comportement et son OS...
La suite sur Clubic.com : Optimiser et utiliser au mieux son SSD : Le SSD : un disque dur pas comme les autres http://www.clubic.com/disque-dur-mem...#ixzz1Yn6AND1K
Informatique et high tech