Un vent de panique gagnerait-il les spécialistes du direct download ? Quelques jours après la fermeture de Megaupload par les autorités américaines, certains de ses concurrents baissent le pavillon. Filesonic vient par exemple de mettre un terme à ses fonctions de partage. D'autres ont fermé leurs programmes d'affiliation. Uploaded.to bannit quant à lui maintenant les adresses IP américaines.
L'affaire Megaupload n'a pas fini de faire des vagues. Bien que ses responsables n'aient pas encore été entendus par la justice américaine, certains concurrents baissent progressivement le rideau. Filesonic, qui propose un service d'hébergement similaire à celui de Megaupload, annonce par exemple depuis dimanche soir que les fonctions de partage de fichiers ne sont désormais plus disponibles. « Toutes les fonctions de partage su Filesonic sont maintenant désactivées. Notre service ne peut être utilisé que pour envoyer et récupérer des fichiers que vous avez vous-même envoyés », peut-on désormais lire en page d'accueil du site.
Filesonic, comme Megaupload, fonctionne pour mémoire comme un coffre-fort numérique doté de fonctions de partage. Un utilisateur envoie un fichier vers les serveurs du site. Ce fichier est alors disponible au travers d'une adresse Web unique, qui permet à d'autres internautes de le télécharger. Officiellement, Filesonic n'a vocation qu'à permettre les échanges privés (j'envoie un document à mes proches), mais le site propose, comme nombre de ses concurrents, un programme d'affiliation qui récompense les internautes ayant mis à disposition des fichiers très sollicités, ou qui en incitent d'autres à souscrire une formule payante.
Chez Filesonic, 1 000 téléchargements d'un même fichier valaient par exemple 35 dollars de récompense à celui qui l'avait mis en ligne. L'ordonnance de fermeture élaborée par le FBI dans le cadre de l'affaire Megaupload fustigeait très précisément ce système de récompense, ou reward. Pour la Justice américaine, il constitue en effet une véritable incitation à la mise à disposition de fichiers couverts par le droit d'auteur et fait sortir le service de son rôle de simple prestataire technique.
Autrement dit, il serait difficile de se retrancher derrière le statut d'hébergeur s'il est avéré qu'on influence, via ce système de récompense, le contenu que stockent les internautes en ligne. D'après nos constatations, VideoBB a suivi le même raisonnement puisque le service, fameux pour ses capacités en matière de streaming, a lui aussi mis un terme à son programme d'affiliation. Fileserve, spécialisé dans le stockage de fichiers, a fait de même : les menus qui devaient permettre aux inscrits de consulter leurs gains ont purement et simplement disparu du site.
Chez Uploaded.to, autre alternative à Megaupload, on n'a pas encore baissé le rideau... mais on n'accepte plus les connexions qui proviennent du sol américain.
Pour l'instant, rien ne permet d'affirmer qu'une quelconque action de la justice américaine a été engagée contre ces sites, qui pourraient donc avoir pris le parti de réduire la voilure de façon préventive.
La suite sur Clubic.com
L'affaire Megaupload n'a pas fini de faire des vagues. Bien que ses responsables n'aient pas encore été entendus par la justice américaine, certains concurrents baissent progressivement le rideau. Filesonic, qui propose un service d'hébergement similaire à celui de Megaupload, annonce par exemple depuis dimanche soir que les fonctions de partage de fichiers ne sont désormais plus disponibles. « Toutes les fonctions de partage su Filesonic sont maintenant désactivées. Notre service ne peut être utilisé que pour envoyer et récupérer des fichiers que vous avez vous-même envoyés », peut-on désormais lire en page d'accueil du site.
Filesonic, comme Megaupload, fonctionne pour mémoire comme un coffre-fort numérique doté de fonctions de partage. Un utilisateur envoie un fichier vers les serveurs du site. Ce fichier est alors disponible au travers d'une adresse Web unique, qui permet à d'autres internautes de le télécharger. Officiellement, Filesonic n'a vocation qu'à permettre les échanges privés (j'envoie un document à mes proches), mais le site propose, comme nombre de ses concurrents, un programme d'affiliation qui récompense les internautes ayant mis à disposition des fichiers très sollicités, ou qui en incitent d'autres à souscrire une formule payante.
Chez Filesonic, 1 000 téléchargements d'un même fichier valaient par exemple 35 dollars de récompense à celui qui l'avait mis en ligne. L'ordonnance de fermeture élaborée par le FBI dans le cadre de l'affaire Megaupload fustigeait très précisément ce système de récompense, ou reward. Pour la Justice américaine, il constitue en effet une véritable incitation à la mise à disposition de fichiers couverts par le droit d'auteur et fait sortir le service de son rôle de simple prestataire technique.
Autrement dit, il serait difficile de se retrancher derrière le statut d'hébergeur s'il est avéré qu'on influence, via ce système de récompense, le contenu que stockent les internautes en ligne. D'après nos constatations, VideoBB a suivi le même raisonnement puisque le service, fameux pour ses capacités en matière de streaming, a lui aussi mis un terme à son programme d'affiliation. Fileserve, spécialisé dans le stockage de fichiers, a fait de même : les menus qui devaient permettre aux inscrits de consulter leurs gains ont purement et simplement disparu du site.
Chez Uploaded.to, autre alternative à Megaupload, on n'a pas encore baissé le rideau... mais on n'accepte plus les connexions qui proviennent du sol américain.
Pour l'instant, rien ne permet d'affirmer qu'une quelconque action de la justice américaine a été engagée contre ces sites, qui pourraient donc avoir pris le parti de réduire la voilure de façon préventive.
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